Le sens de la responsabilité

Mar 12, 2019 par

 

Versets coraniques

 

Sourate Al-Baqara (la Vache), 2/119

Certes, Nous t’avons envoyé avec la vérité, en annonciateur et avertisseur ; et on ne te demande pas compte des gens de l’Enfer.

 

Sourate Al-Baqara (la Vache), 2/134

Voilà une génération bel et bien révolue. À elle ce qu’elle a acquis, et à vous ce que vous avez acquis. On ne vous demandera pas compte de ce qu’ils faisaient.

 

Sourate Al-Baqara (la Vache), 2/225

Ce n’est pas pour les expressions gratuites dans vos serments qu’Allah vous saisit : Il vous saisit pour ce que vos cœurs ont acquis. Et Allah est Pardonneur et Patient.

 

Sourate Al-Baqara (la Vache), 2/233

Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l’enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n’a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l’héritier. Et si, après s’être consultés, tous deux tombent d’accord pour décider le sevrage, nul grief à leur faire. Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l’usage. Et craignez Allah, et sachez qu’Allah observe ce que vous faites.

 

Sourate Al-Baqara (la Vache), 2/286

Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu’elle aura fait, punie du mal qu’elle aura fait. Seigneur, ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur. Seigneur ! Ne nous charge pas d’un fardeau lourd comme Tu as chargé ceux qui vécurent avant nous. Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais nous miséricorde. Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples infidèles.

 

Sourate An-Nisa (les Femmes), 4/84

Combats donc dans le sentier d’Allah, tu n’es responsable que de toi-même, et incite les croyants (au combat) Allah arrêtera certes la violence des mécréants. Allah est plus redoutable en force et plus sévère en punition.

 

Sourate Al-Maida (la Table servie), 5/89

Allah ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais Il vous sanctionne pour les serments que vous avez l’intention d’exécuter. L’expiation en sera de nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez normalement vos familles, ou de les habiller, ou de libérer un esclave. Quiconque n’en trouve pas les moyens devra jeûner trois jours. Voilà l’expiation pour vos serments, lorsque vous avez juré. Et tenez à vos serments, Ainsi Allah vous explique Ses versets, afin que vous soyez reconnaissants !

 

 

Sourate Al-An’am (les Bestiaux), 6/152

Et ne vous approchez des biens de l’orphelin que de la plus belle manière, jusqu’à ce qu’il ait atteint sa majorité. Et donnez la juste mesure et le bon poids, en toute justice. Nous n’imposons à une âme que selon sa capacité. Et quand vous parlez, soyez équitables même s’il s’agit d’un proche parent. Et remplissez votre engagement envers Allah. Voilà ce qu’Il vous enjoint. Peut-être vous rappellerez-vous.

 

Sourate Al-‘Isra (le Voyage nocturne), 17/34-35-36

  1. Et n’approchez les biens de l’orphelin que de la façon la meilleure, jusqu’à ce qu’il atteigne sa majorité. Et remplissez l’engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements.
  2. Et donnez la pleine mesure quand vous mesurez ; et pesez avec une balance exacte. C’est mieux [pour vous] et le résultat en sera meilleur
  3. Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance. L’ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé.

 

Sourate An-Nûr (la Lumière), 24/54

Dis : « Obéissez à Allah et obéissez au messager. S’ils se détournent,… il [le messager] n’est alors responsable que de ce dont il est chargé; et vous assumez ce dont vous êtes chargés. Et si vous lui obéissez, vous serez bien guidés ». Et il n’incombe au messager que de transmettre explicitement (son message).

 

Sourate Saba, 34/25

Dis: « Vous ne serez pas interrogés sur les crimes que nous avons commis, et nous ne serons pas interrogés sur ce que vous faites ».

 

 

Hadiths

 

Selon Abdullah Ibn ‘Umar (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit :

« Chacun de vous est comme un berger et responsable de son troupeau. L’émir est responsable de sa communauté ; l’homme est responsable de sa famille ; la femme est responsable de son foyer ; le serviteur a la charge des biens de son maître et il en est responsable. Ainsi, chacun d’entre vous est comme un berger et responsable de son troupeau. » (Rapporté par Al-Bukharî et Muslim)

 

 

Abou Sa’id Al Khudrî (qu’Allah l’agrée) rapporte qu’il a entendu le Messager d’Allah (sallallahu ‘alayhi wa salam) dire : « Que celui d’entre vous qui voit une chose répréhensible la corrige de sa main ! S’il ne le peut pas de sa main, qu’il la corrige avec sa langue ! S’il ne le peut avec sa langue que ce soit avec son cœur et c’est là le degré le plus faible de la foi ». (Rapporté par Muslim)

 

 

Hudheyfa (qu’Allah l’agrée) rapporte que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Par celui qui teint mon âme dans Sa main, vous commanderez le bien et interdirez le mal ou bien vous ne serez certainement pas loin de voir Allah envoyer sur vous un châtiment venant de Lui. Vous L’invoquerez alors et Il ne répondra pas à votre appel ». (Rapporté par Tirmidhî)

 

 

Selon Ibn ‘Umar (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Le Musulman est le frère du Musulman. Il ne lui fait pas d’injustice et ne le trahit point. Celui qui œuvre à satisfaire le besoin de son frère, Allah est là pour lui satisfaire le sien. Celui qui dissipe une situation affligeante à un Musulman, Allah lui en dissipe une de celles du jour de la Résurrection. Celui qui couvre un Musulman, Allah le couvre le jour de la Résurrection ». (Unanimement reconnu authentique)

 

 

Selon Abû Hurayra (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Celui qui dissipe à un Musulman l’une des situations affligeantes de ce bas monde, Allah lui en dissipe une de celles du jour de la Résurrection. Celui qui met dans l’aisance quelqu’un dans la gêne, Allah le met dans l’aisance dans ce monde et dans l’autre. Celui qui couvre un Musulman, Allah le couvre dans ce monde et dans l’autre. Allah ne cesse d’être aux côtés de Son serviteur tant que Son serviteur est aux côtés de son frère. Celui qui parcourt un chemin à la recherche de quelque savoir, Allah lui facilite un chemin vers le Paradis. Toutes les fois que des gens se réunissent dans l’une des maisons d’Allah exalté pour réciter le Livre d’Allah (le Coran) et pour l’étudier ensemble, la sérénité (divine) descend aussitôt sur eux, la miséricorde les voile, les Anges les couvrent de leurs ailes et Allah les mentionne auprès de ceux qui sont près de lui (les Anges, les Prophètes et les Saints). Celui qui ne s’élève pas par son propre labeur, ce ne sont pas ses origines qui vont l’élever ». (Rapporté par Muslim)

 

Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : « Abû Talha (qu’Allah l’agrée) était à Médine le plus riche propriétaire de palmiers des Ansars. La palmeraie qu’il aimait le plus était celle de «Bayruha» qui faisait face à la mosquée. Le Messager d’Allah (sallallahu ‘alayhi wa salam) y entrait souvent et y buvait d’une eau suave. Anas a dit : « Quand fut descendu ce verset (« Jamais vous n’atteindrez la bienfaisance jusqu’à ce que vous dépensiez de ce que vous aimez »), Abû Talha vint au Messager d’Allah (sallallahu ‘alayhi wa salam) et lui dit : « Ô Messager d’Allah ! Allah Exalté a fait descendre sur toi : « Jamais vous n’atteindrez la bienfaisance jusqu’à ce que vous dépensiez de ce que vous aimez » et, de tous, mes biens, rien ne m’est plus cher que « Bayram ». Aussi est-elle désormais de ma part une aumône pour Allah Exalté. J’espère y trouver un bien dans ce monde et dans l’autre auprès d’Allah Exalté. Place-la donc, ô Messager d’Allah, à l’endroit que te fait voir Allah ». Le Messager d’Allah (sallallahu ‘alayhi wa salam) lui dit : « Bravo ! Bravo ! Voilà donc un placement gagnant ! J’ai bien entendu ce que tu viens de dire et je suis d’avis que tu la places parmi tes parents ». Abû Talha dit : « C’est ce que je vais faire, ô Messager d’Allah ! » Et il partagea la palmeraie entre ses proches et ses cousins. (Unanimement reconnu authentique)

 

Abû Maryam Al-Azdi (qu’Allah l’agrée) dit un jour à Mu’àwiya (qu’Allah l’agrée) : « J’ai entendu le Messager d’Allah (sallallahu ‘alayhi wa salam) dire : « Quiconque reçoit d’Allah la charge de gérer une partie des intérêts des Musulmans puis se cache à eux pour ne pas s’occuper de leurs besoins, de leur indigence et de leur pauvreté, Allah se cache à lui pour ne pas s’occuper le jour de la Résurrection de ses besoins, de son indigence et de sa pauvreté ». Depuis ce jour Mu’âwiya chargea quelqu’un de s’occuper des besoins des gens ». (Rapporté par Abû Dawûd et Tirmidhî)

 

 

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