Le travail manuel, la sueur du front et la lumière des yeux

Mar 13, 2019 par

Kemalettin Aksoy

Allah Ta’ala a créé les êtres vivants à partir du néant. Puis Il les a gratifiés de tous les bienfaits nécessaires pour la vie sur terre. Par exemple, Il nous a octroyés les aliments pour notre nutrition. Notre Créateur Qui nous offre ces aliments dit ceci à ce sujet :

وَأَنَّهُ هُوَ أَغْنَى وَأَقْنَى

« Et c’est Lui qui a enrichi et qui a fait acquérir[1]. »

 

وَلَقَدْ مَكَّنَّاكُمْ فِى اْلاَرْضِ وَجَعَلْنَا لَكُمْ فِيهَا مَعَايِشَ قَلِيلاً مَا تَشْكُرُونَ

« Certes, Nous vous avons donné du pouvoir sur terre et Nous vous y avons assigné subsistance. (Mais) vous êtes très peu reconnaissants[2] ! »

مَآ اُرِيدُ مِنْهُمْ مِنْ رِزْقٍ وَمَآ اُرِيدُ اَنْ يُطْعِمُونِ

 « Je ne cherche pas d’eux une subsistance ; et Je ne veux pas qu’ils me nourrissent[3]. »

Comme l’indiquent les versets coraniques ci-dessus, c’est Allah qui donne les moyens de subsistance. Nous devons travailler et faire des efforts pour les obtenir. L’effort provient de nous alors que les moyens de subsistance proviennent d’Allah.

L’Islam n’encourage pas la paresse et le fait de vivre des efforts d’autrui. Nous devons travailler pour réussir dans ce bas-monde et dans l’au-delà. Il ne faut ni abandonner l’au-delà pour ce bas-monde, ni abandonner ce bas-monde pour l’au-delà. « Nous devons travailler dans ce bas monde comme si nous n’allions jamais mourir et travailler pour l’au-delà comme si nous étions sur le point de mourir. »

L’Homme doit travailler infatigablement pour obtenir le bonheur dans les deux mondes sans distinction.

Selon les préceptes islamiques, le labeur de la main, la sueur du front et la lumière des yeux sont des moyens saints de gagner sa vie. Allah Ta’ala ne peut pas mettre en péril la rémunération issue du labeur de la main, Il offre toujours une récompense pour cela. Le travailleur gagne toujours le fruit de son travail.

Le Messager d’Allah (pbsl) a dit :

‘ا نْ يَأخَذَ أحَدُكُمْ أحْبُلَهُ ثُمَّ يَأتِى الْجَبَلَ فَيَأتِى بِحُزْمَةٍ مِنْ حَطَبٍ عَلى ظَهْرِهِ فَيَبِيعُهَا، خَيْرٌ لَهُ مَنْ اَنْ يَسْألَ النَّاسَ، أعْطُوهُ أوْ مَنَعُوهُ

« Je jure au nom d’Allah l’Omnipotent et l’Omniscient que lorsqu’une personne prend une corde, s’en va ramasser du bois, le porte sur son dos et le vend, cela est beaucoup mieux que d’attendre les dons d’autrui ou de mendier.[4]. »

Et selon Abû Hurayra (r.a), il a dit :

يَأتِي عَلى النَّاسِ زَمَانٌ َ يُبَالِي الْمَرْءُ مَا أَخَذَ مِنْهُ، أمِنَ الْحَلاَلِ، أمْ مِنَ الْحَرَامِ

« Il viendra un temps durant lequel les êtres humains ne se soucieront plus si leurs gains sont illicites (haram) ou licites (halal)[5]. »

Ibn ‘Omar (r.a) a rapporté que le Messager d’Allah (pbsl) a dit :

« Le monde est comme un fruit vert et frais. Lorsqu’une personne gagne sa vie par des moyens licites, alors Allah la récompense pour cela et lui octroie une place au paradis. Quant à la personne qui gagne sa vie par des moyens illicites, Allah l’envoie en enfer[6] »

« Celui qui se nourrit avec ce qui est haram n’entrera pas au paradis[7]. »

Selon Jabir Ibn Abdoullah (r.a), le Messager d’Allah (pbsl) a dit :

أُيُّهَا النَّاسُ! اتَّقُوا للّهَ وَأجْمِلُوا فِي الطَّلَبِ. فإنَّ نَفْساً لَنْ تَمُوتَ حَتَّى تَسْتَوْفِي رِزْقَهَا، وَإنْ أبْطَأ عَنْهَا. فَاتَّقُوا للّهَ وَأجْمِلُوا فِي الطَّالِبِ. خُذُ وا مَا حَلَّ، وَدَعُوا مَا حَرُمَ.

« Ô gens ! Craignez Allah et gagnez vos moyens de subsistance par des voies licites. Chacun obtiendra ce qu’Allah lui a réservé avant sa mort. Ainsi, craignez Allah et gagnez vos biens à travers les voies licites. Prenez ce qui vous est licite et abandonnez ce qui vous est illicite[8]. »

Selon Abû Humayd As Saidi (r.a), le Messager d’Allah (pbsl) a dit :

أَجْمِلُوا فِي طَلَبِ الدُّنْيَا فَإِنَّ كُلاًّ مُيَسَّرٌ لِمَا خُلِقَ لَهُ ‏

« Soyez modérés face aux exigences du monde, car chacun n’obtient que ce qui a été créé pour lui[9]. »

Le Prophète (pbsl) avait prodigué les conseils suivants à Sa’d Ibn Abi Wakkas (r.a) :

وإنَّكَ لَنْ تُنْفِقَ نَفَقَةً تَبْتَغِي بِهَا وَجْهَ اللّهِ عَزَّ وَجَلَّ إَّ أُجِرْتَ بِهَا حَتّى مَا تَجْعَلُ في امْرَأتِكَ،

« Toute aumône donnée afin d’obtenir la satisfaction d’Allah ainsi que chaque aliment offert à sa femme par un homme lui font gagner des récompenses[10]. »

Et ‘Abdallah ibn Amr (r.a) rapporte que le Messager d’Allah (pbsl) a dit :

‏ كَفَى بِالْمَرْءِ إِثْمًا أَنْ يُضَيِّعَ مَنْ يَقُوتُ ‏‏

« La négligence d’une personne qui est sous notre responsabilité est un péché[11]. »

Un jour, le Prophète (pbsl) était assis en compagnie de ses compagnons ; ils virent passer un homme fort et imposant. Parmi ceux qui étaient assis, certains firent le souhait suivant :

« Ô Messager d’Allah ! Si seulement cette personne pouvait utiliser sa force sur la voie d’Allah. »

Sur ce, le Messager d’Allah (pbsl) répondit :

« Si cette personne travaille pour nourrir ses enfants, il est sur la voie d’Allah. S’il travaille pour satisfaire les besoins de ses parents, il est sur la voie d’Allah. S’il travaille pour sa propre gloire et son honneur, il est sur la voie d’Allah. Mais, s’il se met à travailler par ostentation et par vantardise, alors il est sur la voie de Satan[12]. »

Selon Abû Hurayra (r.a), le Messager d’Allah (pbsl) dit ceci au sujet de la richesse :

« La richesse n’est pas l’abondance des biens. La véritable richesse est la satiété du cœur. »[13]

وَلَوْ اَنَّ بْنِ آدَمَ وَادِيَيْنِ مِنْ مَالٍ لَتَمَنَّى وَادِياً ثَالِثاً

« Selon Ibn ‘Abbas (r.a) et Anas Ibn Malek (r.a) le Messager d’Allah (pbsl) a dit :

 

« Si le fils d’Adam avait une vallée pleine d’or, il en souhaiterait une deuxième[14]. »

« Heureux est celui qui gagne sa vie de manière licite, celui dont le cœur est propre, l’apparence belle, et qui ne fait pas de mal à autrui. Heureux est celui qui utilise ses connaissances sur la voie d’Allah, qui dépensent de ses biens sur la voie d’Allah, et qui ne parle pas inutilement[15]. »

Selon Abû Sa’id Al-Khudrî (r.a), le Prophète (pbsl) a dit :

« Celui qui consomme ce qui est licite, applique la Sunna et invite les gens à abandonner le mal, ira au paradis. »

Un compagnon entendant cela demanda : « Ô Messager d’Allah ! Il existe plusieurs personnes qui se comportent ainsi dans la communauté. »

Le Messager d’Allah (pbsl) répondit :

« Il existera également ce genre de personnes pendant les siècles avenir[16]. »

D’après Anas Ibn Malik (r.a), le Prophète (pbsl) a dit :

« Le Jour du Jugement Dernier, le fils d’Adam sera comme un agneau obéissant quand on le conduira auprès d’Allah. Allah lui dira : – « Je t’ai donné des biens, Je t’ai gratifié des bienfaits, qu’en as-tu fait ? »

Il répondra :

« Ô Seigneur ! J’ai accumulé ces biens, je les ai multipliés et je les ai laissés en grandes quantités dans le monde. Renvoie-moi dans le monde et je Te les apporterais. »

Sur ce, Allah Ta’ala lui dira :

« Montre-moi les bonnes actions que tu as envoyées auparavant pour l’au-delà. »

Il répondra :

« Ô Seigneur ! J’ai accumulé ces biens, je les ai multipliés et je les ai laissés en grandes quantités dans le monde. Renvoie-moi dans le monde et je Te les rapporterais. » On va constater que le fidèle n’a rien fait de bien au nom d’Allah. Par conséquent, il sera envoyé en enfer[17]. »

Un jour, le Prophète (pbsl) dit à un compagnon :

« Il y a des péchés qui ne peuvent être expiés ni par la prière, ni par le jeûne, ni par le hajj. »

Les compagnons demandèrent au Prophète (pbsl) :

« Que faut-il faire pour expier ces péchés ? »

Le Messager d’Allah (pbsl) dit alors :

« Seul le fait d’offrir à manger aux enfants en exerçant une activité licite efface ces péchés[18]. »

Gagner la subsistance de ses enfants à travers un moyen licite fait gagner des récompenses équivalentes à celles d’un acte d’adoration ».

Un jour, le Prophète (pbsl) rencontra Sa’d Ibn Muadh (r.a) en route et ils se saluèrent. Le Prophète (pbsl) constata la callosité de ses mains et lui demanda quelle en était la cause. Sa’d Ibn Muadh (r.a) lui répondit :

« Ô Messager d’Allah ! Je travaille dur pour gagner de quoi nourrir mes enfants et m’acquitter de ma nafaqa. »

Le Prophète (pbsl) lui dit : « Voici le genre de mains qu’Allah aime[19]. »

Le Prophète (pbsl) a non seulement montré l’exemple en travaillant personnellement, mais a aussi enseigné le travail à certains compagnons. Il utilisait deux méthodes pour cela, c’est-à-dire en travaillant physiquement et en expliquant oralement.

Un jour, un pauvre sahaba (compagnon) qui avait l’habitude de mendier auprès du Prophète (pbsl) vint à nouveau lui demander quelque chose et l’obtint, puis il rentra chez lui. Le lendemain, il revint mendier une fois de plus.

Le Prophète (pbsl) lui rappela que la mendicité n’était pas une bonne chose et lui demanda : « Tu n’as rien à manger à la maison ? »

Il répondit : « Je n’ai rien d’autre qu’un récipient et une couverture chez moi. »

Le Prophète (pbsl) lui demanda de les apporter, il le fit et le Prophète (pbsl)les vendit aux enchères à deux dirhams et lui remit cet argent en lui disant : « Utilise un dirham pour acheter à manger à ta famille et un dirham pour acheter une corde et une hache. »

Quand l’homme revint avec la corde et la hache, le Prophète (pbsl) lui dit : « Va couper du bois dans la forêt et reviens le vendre. »

Quinze jours plus tard, l’homme revint ayant gagné dix dirhams. Lorsque le Prophète (pbsl) voyant que le pauvre sahaba avait appris à gagner sa vie lui donna ce conseil : « Travailler pour gagner ta vie sans dépendre des autres te permettra d’apparaitre le Jour du Jugement Dernier sans tache de mendicité et cela est plus bénéfique pour toi[20]. »

Ce faisant, le Prophète (pbsl) donna une leçon de vie sans pareil aux compagnons. C’était une leçon qui peut être résumée dans la phrase suivante : « Au lieu de donner du poisson à une personne, il vaut mieux lui enseigner la pêche. »

Le Prophète (pbsl) l’avait plutôt encouragé à travailler au lieu de mendier.

D’après les dires de ‘Aicha (r.a.), le Messager d’Allah (pbsl) a dit :

إنَّ أطْيَبَ مَا أكَلْتُمْ مِنْ كَسْبِكُمْ. وإنَّ أوْلادَكُمْ مِنْ كَسْبِكُمْ

« Certes, le meilleur de ce que vous consommez est ce qui provient de votre labeur. Certes, il en est de même pour vos progénitures[21]. »

Les fruits de la sueur de votre front, du labeur de vos mains et de la lumière de vos yeux vous sont licites (halal). À ce sujet, Neci Fazil Kisakurek dit ceci : « Si tu te nourris de ce qui est licite, cela couvrira ton enfant d’honneur. Si tu te nourris de ce qui illicite, tu couvriras ton enfant d’infamie. »

Selon Mikdam (r.a.), le Prophète (pbsl) a dit :

مَا أكَلَ أحَدٌ طَعَاماً قَطُّ خَيراً مِنْ أنْ يَأكُلَ مِنْ عَمَلِ يَدِهِ، وَإنّ نَبِىَّ اللّهِ دَاوُدَ عَليْهِ السَّمُ كَانَ يأكُلُ مِنْ عَمَلِ يَدِهِ

« Personne n’a jamais rien consommé de mieux que les fruits d’un travail réalisé avec ses mains. Le Prophète Dawûd (as) consommait les fruits du labeur de ses mains[22]. »

Un jour, la question suivante fut posée au Prophète (pbsl) : « Quel est le gain le plus propre et le plus licite ? » Il répondit : « C’est le gain résultant du travail effectué à la main et celui résultant d’un commerce honnête[23]. »

Tous les prophètes envoyés comme messagers par Allah avaient un métier en fonction des conditions et des potentialités de leurs lieux d’habitation. Hz Idriss (a.s.) exerçait dans la couture, Hz Nûh (a.s.) et Hz Zakariyâ (as) avaient pour activité la menuiserie ; Hz Ibrahîm (a.s.), Hz Hûd (a.s.) et Hz Salîh (a.s.) faisaient du commerce, et Hz Ayyûb (a.s.) pratiquait l’agriculture. Tous ces prophètes étaient des modèles et gagnaient leur vie sans dépendre d’autrui. Hz Dawûd (a.s.) qui ne trouvait pas normal de vivre des revenus de l’État qu’il gouvernait s’était lancé dans le métier de forgeron et fabriquait des armures qu’il vendait pour gagner sa vie[24] . Certains prophètes comme Mûsâ (a.s.) et Muhammad (s.a.w.s.) exerçaient le métier de berger. En vérité, chaque prophète a exercé le métier de berger à un moment de sa vie.

Un jour, le Prophète (pbsl) dit : « Chaque prophète envoyé par Allah a été berger. »  Les compagnons lui demandèrent : « Et toi ? » Le Prophète (pbsl) répondit : « Oui. J’ai gardé les moutons des Médinois contre une somme d’argent[25] . »

Le Prophète (pbsl), qui exerçait dans le commerce pendant sa jeunesse, a fait cette déclaration probablement pour montrer que les prophètes étaient des personnes humbles et sobres. En dépit du fait qu’ils fussent prophètes, ils ont prêché par l’exemple en travaillant pour obtenir les moyens de subsistance pour eux-mêmes et pour leurs familles au lieu dépendre des autres et de se soumettre aux autres. Ils ont montré qu’il faut garder patience face aux difficultés de la vie[26].

Concernant le gain licite, le Messager d’Allah (pbsl) dit ceci :

« Celui dont le gain est licite fait partie des serviteurs bien aimés d’Allah[27]. »

‘Abdullah Ibn Mas’ûd a rapporté que le Messager d’Allah (pbsl) a dit : « Craignez vraiment Allah. » Ils répondirent : « Ô Messager d’Allah ! Al-Hamdulillah !  Nous craignons tous Allah. » Puis, le Prophète (pbsl) reprit : « La crainte ne se limite pas à ce niveau. Craindre vraiment Allah signifie protéger la tête et même les yeux, la raison, les oreilles et la bouche de ce qui est illicite ; protéger le ventre et son contenu de ce qui est illicite. C’est se rappeler de la mort et de la vanité de tout. Celui qui se rappelle de l’au-delà abandonne les ornements de ce bas monde. Celui qui se comporte ainsi craint véritablement Allah[28] . »

L’Islam interdit tous les maux qui minent notre société et qui entraînent l’injustice dans la société tels que le vol, l’usurpation, les jeux du hasard, la corruption, l’usure, le marché noir, la tricherie dans le négoce et toutes les autres pratiques injustes.

L’Islam accorde une importance capitale au gain licite qui doit être obtenu par des moyens licites tels que le labeur de la main, la sueur du front et la lumière des yeux.

« Le fidèle qui se vante, qui s’enorgueillit et qui oublie Allah Ta’ala est un mauvais fidèle. Celui qui use des mensonges pour s’emparer du monde est un mauvais fidèle. Le fidèle qui considère les choses douteuses et illicites comme des choses licites est un mauvais fidèle. Le fidèle qui se détourne de la bonne voie pour satisfaire ses désirs et ses vœux est un mauvais fidèle. Qu’il est mauvais le fidèle qui s’humilie à cause de ses désirs[29]. »

Il est bien évidemment erroné d’abandonner les autres actes d’adoration afin de travailler pour gagner sa vie. L’adoration est une façon de rendre grâce à Allah qui a créé l’Homme et qui l’a gratifié de nombreux bienfaits. Pour cela, le musulman doit remercier son Créateur en l’adorant. Toutes les activités licites que nous exerçons pour gagner notre vie entrent largement dans le cadre de l’adoration. Cependant, cela ne doit pas être associé aux actes d’adoration tels que le pèlerinage, la prière, le jeûne et la zakat. Le croyant doit travailler pour s’occuper paisiblement de sa famille et accomplir ces choses sans se détourner de l’adoration du Créateur. Il doit accomplir tout cela de manière désintéressée et attendre les récompenses d’Allah. De plus, il ne doit pas empoisonner ses relations avec son Créateur[30]. »

Allah Ta’ala dit ceci à propos de ce genre de personne :

رِجَالٌ لاَ تُلْهِيهِمْ تِجَارَةٌ وَلاَ بَيْعٌ عَنْ ذِكْرِ اللهِ وَاِقَامِ الصَّلَوةِ وَاِيتَاءِ الزَّكَوةِ يَخَافُونَ يَوْمًا تَتَقَلَّبُ فِيهِ الْقُلُوبُ وَاْلاَبْصَارُ

« Ce sont des hommes que ni le négoce, ni le troc ne distraient de l’invocation d’Allah, de l’accomplissement de la Salat et de l’acquittement de la Zakat, et qui redoutent un Jour où les cœurs seront bouleversés ainsi que les regards[31]. »

Qu’Allah vous accorde des jours remplis de bénédictions, par des gains licites et des aliments licites !

[1]  Saint Coran, sourate An Najm (53), verset 48.

[2] Saint Coran, sourate Al A’râf (7), verset 10.

[3]     Saint Coran, sourate Adh-Dhâriyât (51), verset 57.

[4]     At-Targhib wa’ at-Tarhib 4 / 30 d’après Ahmed ibn Hanbal. (I, 153).

[5]     Al-Bukharî, Buyu’, 23 (1926); An-Nasaî, Buyu’, 2 (4466).

[6]     At-Targhib wa’ at-Tarhib 4 / 35 d’après Al-Bayhaqî.

[7]     At-Targhib wa’ at-Tarhib 4 / 35 d’après İbn Hibban.

[8]     İbn Maja, Tijarat, 2 (2144); İbn Hibban, 3239; Al-Hakim, 2134; Al-Bayhaqî 10404.

[9]     İbn Maja, Tijarat, 2 /225 (2144); Al-Hakim, Mustadrak, 2 / 4.

[10]    Al-Bukharî, Mağâzî, 7.

[11]    Abû Dawûd, Livre de la Zakat, Hadith 1692.

[12]    At-Tabarani el Mu’jamu’l- Awsat VII, 56.

[13]    Al-Bukharî, Rikak, 15.

[14]    İbrahim Canan, Kitab-i Sitte Traduction et Charh (en turc), Akçağ Yayınları: 6/330-332.

[15]    At-Targhib wa’ at-Tarhib 4 / 27 At-Tabaranî.

[16]    At-Targhib wa’ at-Tarhib 4 / 26 At- Tirmidhî et Al- Hakim.

[17]    At-Targhib wa’ at-Tarhib 4/ 23-24.

[18]    At-Tabaranî, Mu’jamu’l-Awsat, 1/ 38.

[19]    Abû Dawûd, Buyu’. 1. At-Tirmidhî, Buyu’, 4.

[20]    Abû Dawûd, Zakat, 26; Ibn Maja, Tijarat, 25.

[21]    Abû Dawûd, Buyu’ 79; At-Tirmidhî, Ahkam, 22; An-Nasaî, Buyu’,1. (7,249).

[22]    Al-Bukharî, Buyu’,15.

[23]    Musnad. IV. 141.

[24]    Saint Coran, sourate Al-Anbiya, 21/ 80.

[25]    Al-Bukharî, Ijara, 2

[26]    L’Islam avec les hadiths Diyanet İşleri Bakanliği – Ministère des Affaires religieuses. 5 /39-40.

[27]    Ajluni, Kachfou’l-hafa, I.349.

[28]    At-Targhib wa’ at-Tarhib. 4/ 33. At-Tirmidhî.

[29]    At-Targhib wa’ at-Tarhib. 4/ 45.

[30]    L’Islam avec les hadiths, Diyanet İşleri Bakanliği – Ministère des Affaires religieuses. 5/ 41-42.

[31]    Saint Coran sourate An-Nûr 24/ 37.

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1 Commentaire

  1. Mehdi

    As salam3leykoum , je voudrais avoir svp le details des sources pour le numéro 19 . Abû Dawûd, Buyu’. 1. At-Tirmidhî, Buyu’, 4. je n’arrive pas a trouvé la preuve si vous pouvez préciser le numéro du hadith , Barak allahu fik

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