Notre responsabilité vis-à-vis du Coran

Mar 13, 2019 par

Osman Nûri Topbaş

Notre Seigneur a créé l’homme d’une façon parfaite en lui attribuant des qualités exceptionnelles comme l’intelligence, la perception et la compréhension. La finalité de ces qualités naturelles et logiques attribuées à l’homme doit le conduire nécessairement à constituer un « être responsable ». Parmi toutes les créatures terrestres, l’homme a cette grande responsabilité de s’accomplir comme serviteur de Dieu et de pouvoir effectuer ce devoir le plus dignement possible.

Parmi les plus grandes offrandes et faveurs que Dieu le Très-Haut a attribuées à l’homme, celle de se montrer l’interlocuteur du Coran demeure la dimension la plus honorifique. En effet, on peut en déduire que cela doit aussi nécessairement engendrer une très grande responsabilité et que chaque bienfait que Dieu nous octroie nécessite en contrepartie une obligation.

Dieu le Très-Haut a confié à l’homme comme consignation la Terre avec tout ce qu’elle contient. Cela comprend les enfants, les biens et la santé. L’homme doit utiliser tout cela avec une grande rigueur et une grande sensibilité tout en les préservant consciencieusement.

Le Prophète (pbsl) est celui qui constitue le summum de ce patrimoine. En effet Dieu le Très-Haut l’a envoyé en tant que guide de l’humanité et représentant du Coran. Le Prophète (pbsl) a laissé plusieurs consignations à sa communauté pendant le dernier pèlerinage d’Adieu ; en premier lieu la lecture et l’évocation du Coran, puis le Prophète (pbsl) demanda à ses Compagnons s’il avait bien rempli sa mission en promulguant le message du Livre sacré. En dernier lieu il répéta trois fois « Seigneur, sois témoin ! » en se soumettant à Dieu le Très-Haut.

Toute parole humaine, de quelque degré qu’elle soit, présente en soi une certaine limite que toute personne ayant du bon sens peut saisir. Mais dans la parole de Dieu le Très-Haut il y a une telle largesse, une telle profondeur et une telle harmonie que l’on n’est jamais rassasié de cette nourriture spirituelle.

Les sciences terrestres et les réflexions, aussi profondes et élevées qu’elles soient, n’atteindront jamais le niveau coranique. Car le Coran n’est qu’un reflet de la réalité divine limitée à la porte des mots.

Pour bien comprendre le Coran nous nous servons de commentaires et de traductions. Mawlânâ Rûmî nous rapporte ceci :

« Il est possible de réécrire en apparence le Coran avec très peu d’encre, mais pour ce qui est du mystère qu’il recèle, nous savons que ni les mers et ni les océans ne peuvent y suffire !… »

Notre Seigneur dans un verset du Coran nous relate ainsi cette vérité :

« Quand bien même tous les arbres de la terre se changeraient en calames [plumes pour écrire], quand bien même l’océan serait un océan d’encre où conflueraient sept autres océans, les paroles d’Allah ne s’épuiseraient pas. Car Allah est Puissant et Sage. » (Luqman, 31/ 27)

L’être humain par son âme et son corps n’a de valeur et d’harmonie que par la compassion et la lumière spirituelle du Coran. Si ce corps se prive de cette nourriture spirituelle, nous remarquons que toute l’harmonie se décompose pour laisser place au chaos apporté par nos propres envies et désirs. En réalité, l’univers du macrocosme au microcosme repose sur un système harmonieux établi par Dieu le Très-Haut. Cependant l’être humain doté de « raison » (maîtrise de soi) arrive parfois à ne pas utiliser cette faculté à bon escient et à mettre la discorde dans cet ordre établi. Cet univers a été créé pour l’homme dans le seul but d’être éprouvé par Dieu le Très-Haut, et quelle déception pour l’homme qui n’a pas su utiliser sa raison dans le chemin de Dieu le Très-Haut.

Le Coran dans une même mesure est un guide qui dirige l’homme vers la droiture et la bonne moralité et qui lui montre sa responsabilité d’être un bon serviteur, ceci pour qu’il puisse atteindre la quiétude spirituelle. Le Coran rassemble toutes sortes de conseils, d’ordres et d’interdictions. De plus, le Coran attire l’attention sur la beauté, l’élégance et la force de l’univers en éveillant chez le croyant l’émotion de la foi. Devant ce magnifique tableau divin rempli d’harmonie, le croyant ne peut que tressaillir. Tout cela ne peut que conduire à une affection sans retenue envers Dieu le Très-Haut et Son Prophète (pbsl).

Le Coran est un livre sacré qui conduit l’homme à la droiture et à sa mission de serviteur en l’invitant à la béatitude divine, mais il est aussi rempli de conseils, d’obligations et d’interdictions. Le Coran attire aussi l’attention sur les splendeurs de l’univers, l’élégance et l’ordre établi en réveillant la foi du croyant. Le croyant, devant cet incroyable ordre divin, ne peut s’empêcher d’avoir le cœur qui frissonne et qui se sensibilise. Cela ne peut que le conduire à l’amour de Dieu le Très-Haut et de Son Prophète (pbsl).

Le Prophète (pbsl) rapporte ceci :

« Cramponnez-vous au Coran. Sachez qu’il est pour vous un guide et un dirigeant. Il est la parole bénie d’Allah. Il est venu de Lui et il retournera à Lui. »

Pour toute personne de bonne volonté, le Coran est une porte splendide s’ouvrant vers la réflexion et la contemplation de son âme. C’est la guérison de l’âme qui saigne et un apaisement de la sagesse divine pour les cœurs fatigués. Une vie vécue loin du Coran est un suicide sans fin. Le Coran est une source de réconfort pour notre âme le jour de notre dernier souffle et un bonheur lorsque nous rejoindrons notre Seigneur. Une grâce qu’Il nous a offerte pour que ses retrouvailles soient un « shab-i arus », comme une « nuit de noces » avec son bien-aimé (ici avec le divin).

La plus belle parole est celle du Coran et le summum de la plus belle voix est celle avec laquelle on le récite. Les personnes de bon sens peuvent être rassasiées par le biais de n’importe quelle voix, mais en aucun cas par celle du Coran !… Dans sa mélodie il y a un parfum de Paradis pour les gens dont le cœur n’est point endurci.

Les ignorants qui ne s’attardent que sur la résonance du Coran sans descendre dans sa profondeur spirituelle se privent de ses bienfaits.

L’orgie de la mort est une entité difficile à accepter pour l’esprit. Pour réussir à dissiper cette obscurité, le Coran doit être pour nous une source de lumière qui nous éclaire sur cette vérité. C’est ainsi que relativement à cette mort qui nous fait si peur, nous parvenons à la voir comme une porte s’ouvrant vers un autre monde.

Les gens qui enterrent leurs morts ne voient pas ce qui se passe sous terre. Ils sont insouciants du langage des cyprès présents. Les tremblements de terre, les tempêtes et les nombreux phénomènes climatiques qu’ils reçoivent comme une gifle ne sont pour eux que des « catastrophes naturelles » derrière lesquelles ils se réfugient. Il est cuisant de voir ces gens vivre sur la propriété que Dieu le Très-Haut a créée pour eux et de s’ériger comme adversaires sans scrupules de ce Créateur, ou bien alors complètement indifférents. Un verset coranique stipule à ce sujet :

« L’homme ne voit-il pas que Nous l’avons créé d’une goutte de sperme ? Et le voilà (devenu) un adversaire déclaré !» (Ya-Sin, 36/ 77)

Selon l’Islam, une tombe représente soit un puits (fosse) de l’Enfer soit un jardin du Paradis. Une personne qui n’a pas intégré le Coran dans sa vie a déjà une existence qui ressemble à la vie des personnes dont la tombe ressemble à un coin de l’Enfer. Cette personne est une tombe mobile, alors que les croyants dont le cœur est rempli par la lumière du Coran sont sans arrêt dans un état de réflexion. La parole divine est ancrée dans leur âme, la parole divine leur disant :

« Tu es un serviteur de Dieu le Très-Haut, tu vis sur sa propriété et tu te nourris de ce qu’Il te donne. C’est à toi d’en tirer une leçon en te plongeant dans la sagesse et la spiritualité du Coran, car c’est ainsi que tu pourras dans une âme saine entreprendre ton chemin vers Lui. »

Les héritiers d’un croyant sont ses enfants. Le seul bien véritable qu’il puisse leur laisser, c’est la richesse spirituelle. Il ne doit pas leur laisser les biens terrestres mais plutôt un bonheur cultuel qui ne fanera jamais, qui ne vieillira jamais et qui ne s’avachira jamais. Si le parent ne fait pas cela, le Jour du Jugement dernier, chaque enfant sera plaignant envers son père et sa mère.

Il n’y a pas plus sombre vie vécue que celle de la personne qui néglige son devoir envers le Coran. Quand on désignait au Prophète (pbsl) les péchés de sa communauté, le plus grand péché à ses yeux était « l’oubli de la lecture du Coran ». Avec cette relation de contigüité, nous devons aussi nous inciter ainsi que nos enfants à la lecture du Coran, en nous imprégnant de la conduite qu’il nous enseigne

La vie se divise en deux phases : la vie terrestre et la vie dans l’au-delà. Les sciences terrestres n’éclairent qu’une partie de notre vie terrestre alors que les sciences religieuses sont une source éclairant aussi bien notre vie terrestre que notre vie dans l’au-delà, nous apportant le bonheur, le salut et la paix dont nous avons besoin. Une communauté qui est privée de l’esprit même du Coran est semblable à une nuit sombre dans une vie cauchemardesque ou au soleil qui ne se lève plus. Devant la véracité du Coran nous voyons des gens qui se vantent et se pavanent avec leur connaissance du monde tout en la revendiquant, mais ils ne pensent pas que le cerveau (l’intelligence) qui contient toutes ces connaissances, c’est Dieu le Très-Haut qui les en a doté. Les idées qui jaillissent du cerveau ne sont là que par Sa volonté et ces gens-là ne voient pas que le Coran dont découle la vérité est en train de les encercler, eux et le fruit de toutes leurs connaissances.

Pour apprendre une langue étrangère, nous nous efforçons ardemment de faire des recherches sur les meilleures écoles qui existent pour envoyer nos enfants, alors que quand il s’agit d’écoles coraniques nous les ignorons ou nous les rabaissons. C’est ici la pire des privations que nous pouvons faire à nos enfants, alors que notre plus belle réussite serait de laisser une génération honorable qui effectue des invocations en notre faveur (douas) et qui nous envoie des bonnes actions lorsque nous allons mourir.

L’histoire est témoin que lorsque les individus, les familles et les nations ont su être responsables vis-à-vis du Coran, on a vu leur pays s’enrichir et devenir puissant, alors que les peuples qui n’ont pas accepté le Coran comme référence ne doivent leur prospérité qu’à de simples devises.

Le devenir d’une nation dépend de sa jeunesse et de ce qui la caractérise dans son époque. Le devenir d’une nation dépend de cette jeunesse en effet puisque ce jeune vivra dans une époque où son caractère, son énergie et ses émotions primeront. Ses émotions qui viennent de l’intérieur ne prendront forme qu’avec les lois qui lui seront proposées. Le peuple sera pétri par ces règles-là. Parfois on voit ces jeunes remplis de verve religieuse éclater alors que la jeunesse doit comprendre adéquatement et avec précision le frisson que transmet la foi. Chaque peuple représente l’image que lui renvoie la jeunesse dans ses idées et ses sentiments.

Il ne faut pas oublier que le monde dans lequel nous vivons, c’est Dieu le Très-Haut qui l’a créé et que notre devoir est de vivre à la lumière de cette connaissance. Ceci n’est possible qu’avec l’Islam et nous savons que l’Islam perdurera jusqu’au Jour du Jugement dernier. Tout au long de l’histoire, nous pouvons remarquer que là ou l’Islam a dominé et exercé ses conquêtes, même s’il y eut des hauts et des bas, il n’a jamais disparu. C’est comme vouloir faire disparaître les rayons du soleil, nous savons que cela est impossible, et bien faire disparaître la foi et l’unicité de Dieu c’est aussi impossible, parce que tout dans l’univers est sous la domination de Dieu le Très-Haut et que s’il venait à disparaitre, ceci signifierait l’apocalypse.

L’image de la volonté divine dans ce monde se manifeste toujours par des “causes”. Bien sûr, si l’Islam a perduré et conquis autant, il y a bien des raisons à cela. La vraie raison de ses exploits n’est autre que l’unité des croyants autour du Coran parce que ceux-ci ont su se nourrir et s’imbiber de ce Livre sacré tout en obéissant aux obligations, en s’abstenant des interdictions, et sans jamais quitter le chemin de Dieu le Très-Haut.

Au nom de la vérité et de la justice, lorsqu’il y a une pause de transition vers le salut, la première chose qui prime, c’est l’effort que l’on fournit gracieusement pour le Coran. La vraie richesse réside dans ce procédé. Nous vivons dans un monde qui nécessite une telle détermination et un tel effort, cette réalité étant primordiale pour une communauté qui a besoin aujourd’hui de revenir à ses propres racines spirituelles, de faire derechef une introspection intérieure pour se tourner vers le Coran avec un intérêt plus pertinent.

Nous vivons à une époque où nous voyons les écoles coraniques et les établissements religieux se vider de ses élèves alors qu’il est si important de se tenir dans un esprit d’altruisme. Faire montre de négligence face à ces efforts serait synonyme de mettre en danger la génération suivante ainsi que toute la nation future. Ceci constituerait en outre une très lourde responsabilité.

Nous savons que Dieu le Très-Haut parachèvera Sa « Lumière ». Nous, en tant qu’êtres humains, nous devons aussi contribuer avec ardeur et ferveur à cette réalisation en faisant montre d’altruisme. Et si nous négligeons nos devoirs envers notre Créateur, alors nous serons tenus responsables. Souvenez-vous de ces trois hommes qui ont toujours combattu auprès du Prophète (pbsl) et que lorsqu’il a fallu aller à la bataille de Tabouk ils ne voulurent pas y participer. Le châtiment divin fut alors en proportion. C’est-à-dire que le destin s’accomplira dans tous les cas, par contre ceux qui n’accomplissent pas leurs devoirs seront tenus responsables. Dans ce cas, afin de nous libérer de nos obligations, nous devons apporter un soin tout particulier à nos devoirs. Quoi de plus glorieux que de prendre part au service de notre foi. Il est inutile d’espérer et de croire que l’on va s’attirer l’aide divine sans accomplir un effort à la hauteur de nos moyens.

Envoyons nos enfants dans des écoles coraniques et autres établissements religieux similaires pour qu’ils soient entourés et éduqués par le Coran. Ces écoles ont été créées avec beaucoup de sacrifices par des gens altruistes qui ont su l’importance de l’éducation religieuse.

Ne fermons pas les yeux devant la fermeture progressive de ces écoles. Notre Seigneur nous a fait grâce du Coran, sachons l’apprécier et ne soyons pas de ces gens qui, au nom du souci de l’avenir du monde d’ici-bas, exclut le Coran de leur vie. À la fin, ils verront que toutes ces préoccupations n’étaient que vaines, mais il sera alors trop tard.

Notre Seigneur nous dit ceci dans le Coran :

Dis : « Ô Allah, Maitre de l’autorité absolue. Tu donnes l’autorité à qui tu veux, et Tu arraches l’autorité a qui Tu veux ; et Tu donnes la puissance a qui Tu veux, et Tu humilies qui Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es omnipotent. » (al-Imrân, 3/ 26)

« A Allah appartient le royaume des cieux et de la terre. Et Allah est omnipotent. » (al-Imrân, 3/189)

« Ce sont eux qui disent : « ne dépensez point pour ceux qui sont auprès du Messager d’Allah, afin qu’ils se dispersent ». Et c’est à Allah appartiennent les trésors des cieux et de la terre, mais les hypocrites ne comprennent pas ». (al-Munafiqun, 63/7)

Il est cuisant de voir aujourd’hui des écoles coraniques et des établissements religieux mettre la clé sous la porte par manque d’élèves et d’étudiants. Cette situation est déloyale face aux personnes qui se sont battues, qui ont fait des sacrifices et qui ont dû affronter beaucoup de tumultes pour ouvrir ces écoles. Notre responsabilité est très lourde. C’est un crime de priver nos enfants de ces écoles et de ces institutions religieuses et de privilégier le monde d’ici-bas.

Le Coran traduit les vérités qui conduisent les personnes vers le bonheur et la maturité, les nations vers la grandeur et vers l’honneur. Il n’y a aucun doute que le devoir premier d’un musulman intelligent, c’est de se dire que s’il néglige tout ceci il en découlera de graves fléaux (calamités, malheurs) et qu’il devra agir en conséquence.

On ne peut imaginer de plus grande misère que la personne reniant et éprouvant de la haine envers le Coran. Car la personne qui néglige son devoir de servir (hizmetinde) le Coran a une responsabilité proche de cette dernière.

Il est très difficile de vivre avec ses convictions aujourd’hui, ou de rester fermement debout devant un monde où la mode entraine un flot de gens à la dérive, ou de nous protéger de l’éclaboussure de la concession, de l’apostasie, du blasphème. Il est important d’inculquer le Coran à nos proches, aux membres de notre famille, aux personnes qui nous entourent pour qu’elles soient baignées par la lumière, la richesse de notre Livre. Nous devons continuellement faire des efforts en ce sens.

Nous ne devons en aucun cas oublier notre propre nécessité d’apprendre à lire le Coran. Nous devons toujours être en symbiose avec le Coran. Nous devons suivre les directives et les interdictions que nous rapporte le Coran pour vivre une vie tracée sur la moralité. Le contraire serait une grande déconvenue. Ce serait comme gâcher le bonheur de la vie dans l’au-delà pour quelques bienfaits de ce monde d’ici-bas.

Le Coran stipule :

« Ne méditent-ils pas sur le Coran ? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs ? » (Muhammad, 47/24)

Les professeurs qui enseignent le Coran doivent avoir encore plus de sollicitude envers leurs élèves. L’âme de l’élève doit être remplie de compassion envers son professeur. Il doit apprendre la vérité sur le sens du « alif ». Son petit cœur doit être nourri et rempli d’amour pour Dieu le Très-Haut et Son Messager. Dans chaque âme et dans chaque cœur, il doit s’y trouver les beautés de l’Islam (la bonté, la grâce…).

L’apprentissage coranique doit commencer avec le sentiment enthousiaste de se considérer comme l’interlocuteur du message divin. Ceci afin que les petits cœurs innocents apprennent et comprennent la différence entre l’alif-ba et les autres lettres de l’alphabet (arabe). Ainsi donc, tout au long de leur vie, ils seront respectueux du Coran et le cœur de chacun de ces enfants sera pétri jusqu’à devenir un véritable trésor.

Dans ce monde dans lequel nous ne sommes que passagers, il ne faut pas oublier que nous n’y sommes pas sédentaires. Les décennies et les hommes sont en perpétuelle migration. La transition du royaume des ombres vers le royaume de la vérité est un fait inévitable de la vie.

Nous ne devons pas oublier que le sol que nous foulons aujourd’hui sera le même sol qui nous engloutira demain, ceci est une vérité qu’il faut comprendre et intégrer dans nos vies, et à cause de cela nous avons le devoir de nous incliner avec notre foi et notre affection devant le besoin que suscite la lumière du Coran. En tant que parents, nous avons le devoir d’apprendre à nos enfants la réalité de ce monde et celle de l’au-delà afin de leur transmettre cette ouverture d’esprit

Il n’y a pas de plus heureuse personne que celle qui a accompli sa mission d’apprendre le Coran à ses enfants et à la génération suivante, ayant pour cela accompli sa responsabilité vis-à-vis du Coran et reçu l’acquittement devant la Balance divine.

Ô Seigneur, fais de nous d’honorables serviteurs ! Ô Seigneur, protège mon pays, mon peuple de l’ignorance vis-à-vis du Coran, de l’incrédulité et de l’immoralité. Dans ce monde ici-bas, fais que nous puissions être enveloppés par la vraie splendeur du Coran en entretenant une existence digne du Paradis et en laissant une génération remplie et comblée par la lumière du Coran.

Amin !

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